« Nous avons décidé de rompre avec le discours "ce sont les manutentionnaires qui provoquent les embouteillages sur les terminaux" et "c'est aux clients de payer la facture", affirme Jean-Louis Verdière, président de l'Unostra Normandie. Les temps d'attente ne doivent pas être imputés à l'une ou l'autre partie. Chaque acteur portuaire a sa part de responsabilité, dans la limite de son champ de compétences ». D'où l'idée de répartir les surcoûts liés à la congestion du site entre les sociétés de manutention, les compagnies maritimes, les transitaires et le Port autonome. Problème : comment évaluer le coût du dysfonctionnement ? « En divisant le coût financier des heures d'attente (sachant qu'un camion attend cinq heures en moyenne sur le terminal et qu'une heure d'immobilisation coûte environ 46 euros) par le nombre de conteneurs entrés à l'import sur le sit
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