Objet du déplacement : le percement d'ici 2015, d'un tube ferroviaire de 52 km sous l'ouvrage transalpin. Lequel permettrait de désengorger l'infrastructure d'une partie du trafic poids lourds. Qualifié de « vraie priorité européenne », le projet devrait bénéficier pour son financement (évalué à 9 Md€) d'un bon coup de pouce communautaire : la part de Bruxelles « pourrait aller au delà de la limite des 20 % requis » a indiqué le commissaire. Et ce n'est que justice : en mettant fin le 1er janvier 2004 au système des Ecopoints, quotas autrichiens réduisant le nombre de camions en transit, Bruxelles a contribué à la progression du passage des véhicules lourds dans le Tyrol. De 900 000 matériels roulants en 1991, le tunnel en a absorbé 2 millions en 2004. Cette portion de l'axe Milan-Munich paie en outre les conséquences d'un transfert du trafic routier « qui se détourne de la Suisse, laquelle peut pratiquer des péages très élevés
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