Annoncé le 28 avril par Dominique Perben après la remise d'une expertise indépendante, le projet consiste à creuser un tube de 8 mètres de large à côté de l'infrastructure existante dont la largeur n'excède pas 7 m. D'où la crainte de deux associations locales qu'une nouvelle voie de circulation soit ainsi créée, ce qui reviendrait à doubler la capacité du tunnel. Cette inquiétude est partagée par les partisans de la liaison Lyon-Turin qui redoutent l'abandon du projet ferroviaire. Ainsi le vice-président du conseil régional Rhône-Alpes chargé des transports, Bernard Soulage, a qualifié la décision franco-italienne de «mauvais signe» pour la construction de la ligne ouverte au ferroutage. Dominique Perben a tenté d'apaiser les craintes en indiquant dans un communiqué que «la proposition, à la demande de la France, respecte deux principes : ne pas transiger avec la sécurité et ne pas permettre une augmentation de la capacité de l'ouvrage». En li
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?