Le plan de renouvellement et de modernisation du réseau ferroviaire présenté le 15 octobre par le ministre délégué chargé des transports, Frédéric Cuvillier, suffira-t-il à lever les difficultés qui pénalisent le fret ? En théorie, la mission confiée à Réseau Ferré de France (RFF) durera six mois. Il y a urgence parce que les dysfonctionnements entre l’opérateur historique et le propriétaire et gestionnaire du réseau ferroviaire semblent s’accumuler. Au chapitre des missions de RFF, on compte, outre la planification et la réalisation des travaux, l’attribution des sillons (ndlr : catalogue des sillons fret). C’est là où le bât blesse puisque le sillon, produit vendu, est élaboré en tenant compte des souhaits du client, de la disponibilité du réseau (heures d’ouverture, travaux), du convoi (engin de traction), etc.
Autre source de discorde : la compétence sur la circulation ferroviaire. Celle-ci devrait normalement incomber à RFF puisque le gestionnaire programme et réalise les travaux. Paradoxalement, cette fonction est placée sous l’égide de la SNCF. Depuis janvier 2010, la Direction de la Circulation Ferroviaire (DCF) est une entit�
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