« Si tel était le cas, le fret ne pourra pas atteindre ses objectifs de résultats 2005 fixés par le plan de redressement triennal », a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse le 3 novembre, rapportée par l'AFP. Une journée de débrayage représentant un manque à gagner de « 5 M€ par jour sur le chiffre d'affaires du fret », précise-t-il. La CGT-Cheminots a proposé aux autres fédérations de cheminots « une action de grève reconductible » à la SNCF « dans la seconde quinzaine de novembre », pour dénoncer la « privatisation rampante » de l'entreprise ferroviaire. Les réponses des huit fédérations de cheminots (CGT, SUD rail, CFDT, FO, CFTC, Unsa, CFE-CGC, Fgaac) sont attendues le 7 novembre. Anticipant sur leur décision, le directeur général délégué prévient que ce genre d'action a « un impact important sur le chiffre d'affaires et sur l'image du fret. Affaiblir le fret aujourd'hui, alors que la concurrence est forte, c'est nous faire prendre un risque démesuré �
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