Et ce, conformément à ce qu'avait indiqué le président de la République Nicolas Sarkozy, lors de la campagne électorale. « Le Président a toujours considéré qu'il n'était pas moralement juste de décider de ne pas appliquer la loi : la loi doit s'appliquer de la même façon pour tous, a indiqué David Martinon. Il ne doit donc pas y avoir de différence de traitement par la puissance publique entre un délit commis en mai 2007 et un délit commis en mai 2006 ou à toute autre date ». A dire vrai, en 2002, Jacques Chirac n'avait pas été beaucoup plus clément avec les conducteurs infractionnistes : seules les contraventions pour stationnement payant et stationnement non dangereux avaient bénéficié de la loi d'amnistie. Et gageons que le nouveau locataire de l'Elysée n'effacera pas davantage que son prédécesseur les infractions et délits commis en matière de durée et conditions de travail, réglementation sociale, législations liées à la sécurité...
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