Une pertinence économique à démontrer

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Inaugurée officiellement le 16 septembre, la liaison maritime franco-espagnole St-Nazaire/ Montoir-Gijon va devoir convaincre de sa pertinence car sa réussite dépend d’un jeu à trois : l’opérateur GLDLines, filiale de Louis Dreyfus et Grimaldi ; les chargeurs et les transporteurs routiers. Si les horaires de départ de Montoir-St-Nazaire sont adaptés aux besoins des transporteurs français de l’Ouest, reconnaît Richard Gazeau, président de TLF Ouest, le contexte économique de l’Espagne n’est pas des plus favorables. « Il n’y a plus beaucoup de Français à pratiquer l’Espagne, sinon en affrétant des transporteurs autochtones. Par ailleurs, les prix annoncés n’offrent pas d’avantages par rapport au tout-routier sauf à pouvoir placer une noria de remorques avec un relais de chauffeurs dans les deux ports ». Côté espagnol, Raul Busto Valcarcel pratique ainsi depuis 32 ans sur la liaison Ro-Ro Vigo-Montoir. Il a testé la première rotation Gijon-Montoir avec trois semi non accompagnées. Il pourrait, dit-il, l’utiliser les jours où sa ligne habituelle n’est pas en service. Il juge toutefois le coût – 450 euros en accompagné et 520 €

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