La pénurie de conducteurs serait-elle un serpent de mer ? « C’est un phénomène récent à l’échelle mondiale qui ne se réduit pas aux 27 États membres de l’Union européenne, rappelle Florence Berthelot, vice-présidente du comité de liaison TRM auprès de la délégation de l’IRU (Union Internationale des Transports Routiers ) à Bruxelles. Pour rappel, dans une résolution adoptée en novembre 2010 à Genève, l’organisation déclarait que « ces pénuries de conducteurs n’ont été que temporairement palliées par la crise financière et la récession qui a suivi et sont d’ailleurs déjà perçues comme une menace résurgente dans les pays qui connaissent actuellement une reprise économique soutenue. » En fait, la vulnérabilité du TRM aux pénuries est liée à des facteurs globaux bien identifiés : épuisement de la réserve de main d’œuvre qualifiée, conditions de travail sous-optimales, campagnes de communication souvent négatives menées par les gouvernements contre le transport routier. « La crise masque les effets de ce qui serait observable en période de croissance », tranche Florence Berthelot. Au delà d’un travail qualitatif
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