La réforme prud’homale, incluse dans le projet de loi Macron sur la croissance et l’activité examiné à partir du 26 janvier par l’Assemblée nationale, propose notamment d’encourager les règlements à l’amiable, de rendre plus rapide l’accès à la formation comprenant un juge départiteur et d’imposer une formation initiale à tous les conseillers prud’homaux. Une réforme attendue puisque 65 % des affaires sont portées en appel et que la France se retrouve régulièrement condamnée pour la lenteur des délais de traitement des dossiers. Néanmoins, pour les partenaires sociaux, les mesures envisagées ne sont pas de nature à rendre la justice prud’homale plus performante. Une manifestation des unions régionales CGT, FO, FSU et Solidaires d’Île-de-France est d’ores-et-déjà prévue contre le projet de loi Macron le 26 janvier, à l’ouverture des débats parlementaires. Du côté de la CFDT, plusieurs propositions sont contestées, notamment la cr�
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