A tel point que Bruxelles a laissé entendre le 10 mai sa préférence pour un financement totalement public du système. Une proposition a été faite en ce sens le 15 mai. Les huit industriels privés en lice (dont le français EADS) n'auraient plus qu'à assurer l'exploitation du programme dans le cadre d'un partenariat public-privé. Ces derniers ne peuvent en effet se mettre d'accord sur l'entité à former pour chapeauter le projet et sur le choix de son directeur général, et refusent de supporter les risques du contrat de concession, faute de garanties de revenus suffisantes. Et ce malgré l'ultimatum fixé par Jacques Barrot le 22 mars (L'OT 2399) et qui a expiré le 10 mai. Le sort de Galileo, qui affiche déjà près de deux ans de retard, sera fixé le 7 et 8 juin lors de la réunion des ministres des Transports. Son président, l'allemand Wolgang Tiefensee, parle de crise « grave et profonde » et compte adopter le scénario de la reprise en main publique. Il a refusé en revanche de chiffrer son coût po
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