Un projet de loi doit être présenté dès le printemps au Parlement. L'une des principales mesures portera sur la privatisation des terminaux afin que l'ensemble des personnels chargés de la manutention, dockers et grutiers, soit salarié d'opérateurs privés. Ils dépendent aujourd'hui des ports autonomes. Avec cette réforme, si souvent annoncée et difficile à mener -les syndicats de salariés ayant toujours affiché leur opposition-, le Premier ministre François Fillon veut que « nos ports bénéficient enfin de la croissance du trafic maritime mondial et se hisse au premier rang en Europe ». Une augmentation du trafic qui profitera aux transporteurs routiers. « La privatisation de la manutention peut faire sauter un point de crispation, reconnaît Christian Boulocher (TLF Normandie). Et faire revenir certains transporteurs qui commençaient à se détourner des zones portuaires ». Dans un communiqué, TLF se félicite aussi de ce transfert « des grutiers-portiqueurs
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