Le tribunal de commerce de Saint-Gaudens leur a accordé une période d'observation de six mois. Utilisant aussi l'appellation commerciale Altrans, ils réalisent la majeure partie de leur activité à l'international. « La société est confrontée à la concurrence exacerbée des transporteurs des pays voisins, lesquels bénéficient de coûts inférieurs de 15 à 20 % à ceux des entreprises de transport français », précise le communiqué pour expliquer la défaillance. « De façon concomitante, notre entreprise doit faire face à l'envolée des prix du carburant, sans possibilité de répercussion sur les prix de transport ». Le P-dg, André Labatut, expliquait en avril (L'OT 2305), « avoir perdu 30 % de volumes d'affaires face à des exigences tarifaires inacceptables ». Il avait commencé à établir des accords de coopération avec des transporteurs des pays baltes et réorganisé quatre de ses cinq agences : Paris, Lyon, Marseille et Toulouse. Selon le dirigeant, le chiffre d'affaires devrait s'établir à « 25 ME cette année ».
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