Maladresses, « eurosceptiscisme» du président tchèque Vaclav Klaus, amateurisme diplomatique. Le moins que l'on puisse dire est que la présidence tchèque qui s'achève le 30 juin n'entrera pas dans les annales du transport routier. « Il n'y a pas eu d'avancées réelles sur les dossiers techniques en raison d'un contexte politique difficile », observe Gilles Morellato, responsable des dossiers transports et environnement à la Direction de la coopération européenne (ministère des affaires européennes). Aucune impulsion n'a été donnée. Ni sur le dossier eurovignette ni sur la directive « temps de travail » des conducteurs routiers. A l'évidence, Prague n'a pas été à même de gérer les difficultés. Résultat : le dernier Conseil européen Transports sous présidence tchèque, le 11 juin, sera l'occasion de présenter les priorités de la présidence suédoise. Outre la récession économique, Stockholm se mobilise déjà sur le dossier «climat» avec la tenue à Copenhague en décemb
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