Une logique de concentration

La plupart des grands projets se concentrent sur cinq à six régions situées au nord, à l'est et au sud-est du territoire français, selon un rapport de la DATAR (2). Ces zones sont déjà bien pourvues d'activités logistiques à l'exemple de l'Ile-de-France, du Rhône-Alpes et de l'Est. Etat des lieux où l'on constate que la façade Atlantique n'est guère prise en considération dans les grands projets.

Avec 25 % du parc logistique national, l'Ile-de-France prédomine le paysage au sens propre comme au figuré. Dans un rôle de « hub » logistique et économique, la région constitue une véritable plaque tournante pour les marchandises légères, à forte valeur spécifique. Cinq pôles géographiques s'imposent dans le panorama par leur concentration et leur attractivité : les villes nouvelles de Marne-la-Vallée (77), Evry (91), Cergy-Pontoise (95), Sénart (77) ainsi que le pôle Roissy-Charles-de-Gaulle (95). Quant au port autonome de Paris, il dispose de 70 plates-formes logistiques multimodales en Ile-de-France. La région parisienne bénéficie d'autres ressources avec près de 50 hectares en offre immédiate. D'autant que le coût des install

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