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L'uniformisation européenne va bientôt mettre un terme à la particularité française concernant les porteurs dédiés à la messagerie rapide (110 km/h). En attendant, chez un même client, nous avons testé deux véhicules assez semblables qui répondent pourtant à deux concepts très différents.

Dans l'Hexagone, la messagerie rapide a, depuis des années, fait la gloire des porteurs 12 t (pour être plus précis : 11,99 t) capables de rouler à 110 km/h. Avantage de ce véhicule : sur une liaison Paris-Toulouse, le gain de temps par rapport à une « semi » est de l'ordre d'une heure. Le gain est sérieux si l'on tient compte des « coupures » ou bien encore des relais effectués par les conducteurs. Le gabarit est un autre élément qui a aidé au développement de ce type de produit. Ici, le volume est important, mais les charges sont moindres, d'où l'apparition de ces porteurs avec des caisses de 10 m. Si ce créneau constitue un important marché pour des constructeurs tels que Man, Renault et Iveco, il demeure pour les autres une bonne opportunité d'écouler quelques porteurs. C'est notamment le cas de Daf qui, avec sa série LF, lancée en 200

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