Le transport de bois rond est en crise. Conjoncturellement, les baisses d'activité constatées après la tempête de l'hiver 1999-2000, conjuguées à des investissements importants, ont fragilisé le secteur. Structurellement, il souffre du déséquilibre entre une myriade de très petites entreprises de transport et, en face d'elles, de très importants donneurs d'ordres. La profession a des difficultés à négocier des tarifs et se montre désunie pour faire évoluer la réglementation. Le décret de 2003, permettant de déroger aux 40 t maximales autorisées par le code de la route, n'est appliqué qu'avec parcimonie et ses modalités de mise en oeuvre, laissées à l'initiative de chaque préfecture, sont ubuesques. La solution pour les entrepreneurs ? S'orienter vers des attelages polyvalents, plus faciles à rentabiliser.
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