Avant d'arriver à la lettre d'intention ou la promesse de cession, qui gèle pendant trois à six mois toute négociation avec un autre tiers, le chemin est semé d'embûches. Sur la valorisation de l'entreprise tout d'abord. Indispensable, l'évaluation de la société est un exercice « extrêmement difficile parce qu'elle comporte à la fois des biens concrets et des éléments immatériels, souvent affectifs. Il n'existe pas d'argus des entreprises et se pose au préalable un problème sémantique : est-ce que je parle de valeur théorique ou bien de valeur de transaction ? », soulève Gilles Lecointre, P-dg du cabinet Intercessio (92), spécialisé dans le rapprochement d'entreprises. « La difficulté, poursuit-il, consiste à faire admettre au chef d'entreprise, ayant tendance à surestimer son bien, que l'évaluation comptable de son affaire ne correspond pas nécessairement à sa valeur marchande. Même
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