«A 62 ans, dont 40 ans passés dans son entreprise, je ne vois plus d'intérêt à poursuivre l'aventure. On a tant donné que l'on souhaite passer à autre chose. Ce sentiment est légitime, mais peut aussi s'avérer pénalisant pour l'entreprise. Dans un secteur où la concurrence est vive, où il faut en permanence offrir de plus en plus de service à ses clients, où les investissements doivent être réguliers, on ne peut se permettre de relâcher la pression. Sinon, c'est la pérennité de votre entreprise qui est en jeu. Et cela, aucun créateur ne le souhaite. Alors, quand vous n'avez pas d'héritier direct intéressé, il est de votre devoir d'anticiper votre succession... avant qu'il ne soit trop tard », confie Jean Le Poullouin, P-dg des Transports éponymes. À soixante ans, son frère cadet, Williams, responsable de l'exploitation
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