Un projet « ubuesque »

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Enclavée entre l'arc atlantique et le couloir rhodanien, Midi-Pyrénées apparaît à bien des égards comme le parent pauvre au regard de ses infrastructures. Il suffit, pour s'en convaincre, d'observer les flux de marchandises qui circulent de part et d'autre des frontières régionales. Le projet TCP va-t-il changer la donne ?

Les flux de trafics continuent de progresser, augmentant chaque jour le lot de poids lourds traversant la frontière pyrénéenne au Perthus (sur l'A9) et à Biriatou (sur l'A63). Ce sont quotidiennement 7000 à 8000 camions qui passent par ces deux points de jonction. Il faut ajouter à ce tableau le trafic qui passe par le col du Somport : 140 PL par jour. Au cours de la dernière décennie, le mode routier a absorbé 82 % de l'augmentation des échanges, 16 % pour le maritime et 2 % seulement pour le mode ferroviaire. Et compte tenu du faible engouement des transporteurs pour le transport combiné, dont les tarifs et le service ne devraient guère s'améliorer, les prévisions pour 2020 atteignent des plafonds peu imaginables il y a seulement quelques années : 30 000 poids lourds chaque jour, soit un PL toutes les trois sec

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