L'Officiel des Transporteurs : Dans une équipe municipale partisane de modes de transport alternatifs, comment allez-vous miser sur le multimodal ?
Christophe Ripert : Sur les 32 millions de tonnes de marchandises distribuées par an dans Paris, le fluvial représente 2,5 millions et le fer à peine 1 million. C'est dire si la marge de manoeuvre est grande ! Mais ce n'est pas simple. N'oublions pas que ce sont les chargeurs (automobile, déchets, distribution, messagerie, express, BTP...) qui décideront ou non d'emprunter le fluvial ou le ferroviaire, voire le métro. Nous essayons de créer un contexte qui pousse les chargeurs à choisir des solutions alternatives à la route pour rentrer dans Paris. Cela prendra des années. L'idée est d'acheminer de grands volumes le long de ces axes et de les distribuer ensuite dans la ville avec des véhicules propres.
L'OT : Comptez-vous miser sur la conc
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