De la sidérurgie à l'automobile

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Suite au déclin industriel qui a foudroyé la sidérurgie, bon nombre d'entreprises lorraines se sont reconverties dans l'automobile. Pour le meilleur et pour le pire. Car ce secteur subit de plein fouet les délocalisations et le cabotage. Renforcer la présence régionale est l'une des solutions pour certains transporteurs qui veulent se protéger de la forte concurrence limitrophe.

«Hier, la frontière était pour nous un avantage. Nous étions protégés des transporteurs étrangers. Ces avantages que nous avions se sont retournés aujourd'hui contre nous. Le problème s'est accentué depuis l'élargissement de l'Europe », annonce en préambule Jean-Paul Jung, P-dg d'Altrans, l'un des plus importants transporteurs de la région. L'homme est bien placé pour évoquer les risques. L'an dernier, il a perdu l'un de ses plus gros clients qui a préféré délocaliser son usine en Slovaquie. Pour Altrans, cette défection représente une perte de 31 000 unités jour. Altrans n'est pas le seul transporteur touché par les aléas du secteur automobile. Car la Lorraine reste l'une des principales régions françaises liées à l'industrie automobile (voir

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