- L'Officiel des Transporteurs : Quel était votre constat de départ ?
Georges Dobias : Ce qui frappait d'emblée, c'était la remarquable croissance du transport routier. Et pourtant, malgré cette croissance (ou à cause d'elle), la profession présentait deux carences majeures : elle n'avait pas su maintenir des prix suffisamment rémunérateurs pour garantir la pérennité des entreprises et, d'autre part, elle négligeait l'amélioration des conditions de travail des personnels, salariés ou artisans, notamment pour ce qui concernait les horaires des conducteurs à longue distance. Le discours patronal - pas entièrement faux - consistait à affirmer que les conditions économiques ne permettaient pas le progrès social. J'ai voulu, au contraire, placer le social en premier, et, dans le même temps, tenter de protéger les entreprises des pressions exercées par des donneurs d'ordres abusifs.
- L'OT : Quels ont été vos
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?