Malgré « l'amortisseur » monétaire que représente l'euro fort face au dollar en perdition, la flambée du prix du baril de pétrole - que personne n'avait vu arriver - et l'augmentation continue de celui du gazole, depuis le début de l'année, auront secoué la profession. Et, au premier chef, les entreprises, dans leurs comptes d'exploitation et bilans financiers. De 0,645 E HT en vrac et 0,687E HT à la pompe en janvier (voir tableau), les tarifs ont culminé à 0,792 et 0,821 en octobre et novembre (le prix du baril atteignant 53 dollars US à Londres). Marquant une progression quasi linéaire avoisinant les 20 % dans un court laps de temps et grignotant sans préavis des points de marge. Mécaniquement. En tenant compte du « poids » du gazole dans le prix de revient de (13 à 23 % selon les véhicules et
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