« Quel type d'actions souhaitez-vous mener face à la crise que connaît le transport routier ? » C'est ce que demande, le 9 juin, l'OTRE à ses adhérents par le biais d'un questionnaire. L'Organisation des transporteurs routiers européens leur propose de mettre la pression sur un gouvernement jugé indifférent aux problèmes de la profession. Soit en retenant 25 % sur la TVA qu'ils ont à régler pour « alimenter la trésorerie défaillante de leur entreprise ». Soit en se manifestant auprès du secrétaire d'Etat au Budget, Dominique Bussereau. Soit encore en organisant une journée « camions morts ».
Au cours d'une réunion tenue le 5 juin en l'absence de la CFDT et de la CGT, l'Union des Fédérations de transport (UFT) présente des chiffrages qui tendent à démontrer le bien fondé des positions patronales en matière de transposition des directives « temps de travail ». Ces simulations « prouvent d'une part, qu'à contingent d'heures supplémentaires égal, le volume de temps de service utilisable avec un décompte sur 4 mois est toujours supérieur à celui dégagé par un décompte à la semaine ou au mois ; d'autre part, que
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