Pourquoi une telle image ?

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« Notre profession est jetée à la vindicte populaire » s'insurge Marc Vernay, transporteur à Sens (89). Et tous les efforts qu'elle fournit pour changer son image ne seront reconnus par l'opinion publique, assure-t-il, que si nos gouvernants donnent l'exemple.

Tout le monde s'accorde à dire que notre profession doit améliorer son image de marque. Or, le processus est engagé depuis plus de 10 ans par l'application du Contrat de progrès. Au prix d'efforts financiers importants, de dialogue social avec un personnel pas très réceptif au changement, de mise aux normes imposées par une mutation radicale dans la façon d'aborder le travail. En voici quelques preuves :

> pour le matériel : modernisation du parc routier par le renouvellement de véhicules moteurs aux normes Euro 3 et 4, économiseurs d'énergie intégrant les critères antipollution, système de freinage réduisant la distance d'arrêt de 25 %, suspension pneumatique, limiteur de vitesse, signalisation visuelle améliorée, confort limitant la fatigue de conduite, contrôles réguliers obligatoires, limiteur de vitesse, tachygraphe, moyens de manutention incorporés aux véhicules

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