L'opération a porté sur plus d'un milliard d'euros et 35,6 millions d'actions. Elle a relancé les craintes d'OPA hostiles contre le constructeur de poids lourds allemand, également présent dans les machines-outils, l'imprimerie, les usines clef en main et les satellites. Man a aujourd'hui un capital flottant de plus de 93%. Il pourrait notamment intéresser les constructeurs Scania et Volkswagen. « Avec son capital flottant à l'avenir élevé, Man peut devenir une cible en bourse. La meilleure protection contre un rachat non désiré est un cours boursier élevé. Pour y parvenir, toutes nos divisions doivent afficher des performances aussi bonnes que leurs concurrents indépendants », a souligné le suédois Håkan Samuelsson, nommé président de Man AG, le 1er janvier 2005. Parallèlement, la branche poids lourds du groupe, Man Nutzfahrzeuge (34000 salariés; 56000 véhicules industriels et 6300 autocars/autobus vendus en 2003), a restru
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