A peine perceptible il y a cinq ans, le cabotage fait sentir ses effets dans le Nord-Pas-de-Calais. L'activisme commercial des transporteurs belges et l'arrivée de la main-d'oeuvre des pays de l'Est compliquent la vie des acteurs régionaux. « Encore en septembre dernier, des camions par dizaine sont arrivés de Pologne pour la campagne de betterave », nous confie un transporteur (sous couvert d'anonymat) dont le parc véhicules est de 30 PL. Et pour cause : il vient de faire les frais du cabotage en perdant l'un de ses gros clients, Décathlon qui représentait près de 35 % de son chiffre d'affaire. Le distributeur a préféré signer avec un transporteur biélorusse racheté récemment par... Giraud International. « C'est un comble. Nous nous faisons manger par des confrères français. Comment vou
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?