Il y a de quoi être surpris par le décalage entre la morosité économique et l'euphorie concernant les résultats financiers de la plupart des grandes sociétés en 2004 telles que nos constructeurs automobiles, Arcelor, nos banques, l'Oréal, Schneider, Vinci, Bouygues... Le TRM vivrait-il sur une autre planète ? D'une certaine manière, on pourrait se réjouir de ces résultats en se disant qu'ils redynamiseront les investissements (ce sont les emplois de demain). Hélas, il ne faut guère espérer de retombées aussi positives pour la France et la vieille Europe. D'ailleurs pour s'en convaincre, il suffit de constater qu'à peine annoncées les perspectives économiques pour 2005 sont déjà revues à la baisse pour l'Union économique. Le décalage entre la croissance mondiale et celle de la vieille Europe est inquiétant ; nous paraissons condamnés à la croissance molle.
D'abord une première remarque, les chiffres records annoncés concernent surtout les multinatio
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