Notre inspection à nous

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Pour les salariés, comme parfois pour l'employeur, les inspecteurs du travail constituent « le dernier rempart ». Si leur rôle principal est de « dire le droit » et de le faire appliquer, ils sont aussi - et surtout - des acteurs majeurs de nos rapports sociaux dans le travail : conseil, médiation, accompagnement, pilotage, participation... Bien plus que l'image d'Epinal de « pères fouettards de l'entreprise ». En somme, selon l'expression d'Alain Gouteraux, inspecteur général du Travail des Transports, il s'agit d'exercer « des missions régaliennes, au point de contact entre les contraintes économiques et les exigences sociales ».

Née de l'exigence de sécurité dans les premières compagnies de chemins de fer, l'inspection du Travail des transports voit le jour en 1893, un an après l'inspection « générale » et treize ans avant le premier ministère du Travail, dont on fêtera, l'an prochain, le centenaire. Son domaine est aujourd'hui fixé par l'article L.611-4 du code du Travail.

Elle est placée sous l'autorité d'un inspecteur général qui, lui-même, n'a de comptes à rendre qu'au ministre. Cette indépendance a parfois irrité

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