La date d'introduction du chronotachygraphe numérique, obligatoire en France à partir du 5 août 2005 pour les véhicules neufs de plus de 3,5 tonnes, est l'objet de contradictions et de rumeurs déconcertantes. Révélatrices du malaise politique actuel et de l'environnement économique morose, elles trouvent leurs sources en plusieurs endroits. Il y a d'abord une mauvaise, voire un défaut de communication des pouvoirs publics sur le sujet alors que la distribution des cartes par Chronoservices, imposées par le nouveau dispositif, a débuté fin avril (L'OT 2309). L'application du nouvel appareil, vu comme une contrainte supplémentaire par une grande majorité des transporteurs, peut du fait de la proximité du référendum sur le projet de constitution européenne alimenter mécontentements et ressentiments dans les rangs. Est-ce une raison suffisante pour justifier le profil bas des services de l'Etat sur la question ? Il y a, ensuite, un calendrier d'entrée en application à plusieurs vitesses dans l'Europe des 25 qui fait espérer un sursis. Par surcroît, la volonté de l'Allemagne de respecter la date du 5 août 2005 est sujette à caution, doute entretenu par Mercedes
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