Louis Gallois déraille

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Louis Gallois a sorti la « perle » de l'année, qui fera rire ou pleurer (ou pleurer de rire) selon les caractères. Dans une interview accordée au Figaro le 19 mai, le président de la SNCF a assuré tout de go que le véritable problème à ses yeux était la « concurrence du transport routier qui ne répercute même pas (!) la hausse du carburant ». Et le dirigeant d'enfoncer le clou : « Nous appelons à une hausse des prix routiers pour rétablir des conditions normales de concurrence. L'eurovignette sur les camions est un premier pas. Il faut aller plus loin ». Et pan ! Voilà ce qu'on appelle une charge. Sonné par la grève des cheminots qui s'annonce le 2 juin et remué par le plan Véron qui doit ramener le fret à l'équilibre financier en 2006 (après avoir reçu une aide de l'Etat de 800 MEuros), Louis Gallois, au demeurant toujours souriant et avenant, a beau jeu de se défausser sur le « concurrent » routier. Il reste que l'attaque en règle mérite réponse. En trois points. 1/ Le mode routier et ses opérateurs n'ont pas vocation à se faire hara-kiri pour sortir de l'ornière le fret ferroviaire français. Taxer un peu plus les poids lourds ne rendra

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