Une victoire à la Pyrrhus ? Le « non » sorti des urnes, au soir du 29 mai, est loin d'avoir lever le voile sur toutes les incertitudes et craintes qui ont nourri sa victoire. Qu'en est-il quelques jours après, malgré les effusions de joie et l'optimisme affiché par les tenants du « non » au projet de traité constitutionnel ? Le marché de la consommation reste très plat, le moral des ménages n'a pas progressé, celui des entrepreneurs est en baisse, aucune promesse de croissance au delà de 1,5 % n'apparaît à l'horizon et la crispation sociale n'a pas disparu. Des nouvelles qui, pour le transport routier et ses entreprises, n'ont rien de réjouissant. Le seul fruit que le « non » a produit est la constitution, dans l'urgence et la critique, d'un nouveau gouvernement. Ce dernier va devoir rapidement trouver des solutions franco-françaises à des problèmes qui dépassent pour certains nos frontières. Au fond, une chose est demandée aux gouvernants : de mettre en place des mesures lisibles. Dans le transport routier, elles sont archi connues. Le gouvernement, et son nouveau ministre des Transports, sait ce qu'il lui reste à accomplir. Il pourra prendre connaissance
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