Envolée des cours du pétrole brut (voisins des 60 euros) et baisse de l'euro face au dollar (l'amortisseur monétaire disparaît) : toujours redouté, « l'effet de ciseau » touche durement le transport routier. Les entreprises du secteur, relayées par leurs organisations professionnelles, n'ont-elles d'autres choix que de se tourner vers le gouvernement pour trouver un début de solution ? Non... Le problème n'est plus conjoncturel, mais structurel. Aucune étude sérieuse ne prédit un baril à bas prix dans les prochains mois, sinon dans les prochaines années. Il faudra s'habituer à payer l'or noir au prix fort et à regretter la belle époque (c'était au début 2004 !) d'un baril facturé autour de 20 dollars l'unité. Sur ce dossier, face à la pression qui monte, Dominique Perben, nouvellement installé boulevard Saint-Germain, est très attendu. Les revendications sont fortes (comment pourrait-il en être autrement ?) sur le dossier du carburant dont la répercussion à la hausse, dans le contexte commercial actuel, est aléatoire, variable de gré à gré. Mais, sur un éventuel dispositif ou mécanisme de répercussion, la marge de manoeuvre du nouveau ministre des
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