Spécialisés dans les lots industriels complets et partiels entre l'Oise, l'Ile-de-France et la région Rhône-Alpes, nous faisons face à une activité plutôt calme. Manque de rentabilité oblige, les transporteurs actifs à l'international se replient sur le marché national. A cela s'ajoute la concurrence des messagers qui proposent des prix de groupage inférieurs d'environ 30 % aux nôtres. Pour rivaliser, nous misons sur la qualité de service et tentons de réaliser des économies en interne : les conducteurs ne peuvent composer que trois numéros depuis leur téléphone portable, je fais jouer la concurrence sur l'achat de pièces mécaniques et assure moi-même l'entretien des véhicules. Pour réduire le poste « gazole », nous essayons de limiter les kilomètres, notamment en chargeant le plus près possible de Lyon. Nous évitons également d'emprunter les autoroutes. Nous tirons toutefois profit du dynamisme de l'économie rhône-alpine puisque la plupart des marchandises fabriquées dans les pays de l'Est transitent par les plateformes logistiques de la région. A ce titre, nous pourrions être encore plus réactifs avec un camion supplémentaire. Il nous permettra
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