Largement acceptés voire plébiscités par des chefs d'entreprise depuis la création du dispositif en 1999, le rôle et surtout l'application des règles de la capacité financière demeurent un sujet de discorde quand les temps deviennent durs. Aujourd'hui, nous sommes dans cette période turbulente. Les difficultés économiques pénalisent les entreprises de transport et fragilisent le niveau de leurs capitaux propres. Dès lors refont surface les rituelles questions : les modalités de la capacité financière s'appliquent-elles réellement à tous de la même façon et dans chaque région ? Selon la taille et la puissance des entreprises, le dispositif est-il identique ? Et jusqu'où la tolérance peut-elle être admise ? Interrogations qui, par delà l'administration censée faire fonctionner l'outil de contrôle, opposent parmi les transporteurs - et parfois au gré de leurs intérêts propres ! - une ligne « légitimiste » (« la règle, rien que la règle ») à une frange plus souple (« un passage à vide, ça peut arriver à tout le monde »), cette dernière identifiant une « zone de tolérance » entre un niveau de capacité financière presque atteint et des fon
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