Lors du dernier salon TILT, à Vannes, François Goulard, sur ses terres, ex-secrétaire d'État aux Transports de Gilles de Robien, a confessé un regret : celui de ne pas avoir réussi à faire passer le PTRA de 40 à 44 t en France pendant son exercice. Venant d'un homme débarrassé du devoir du réserve sur le sujet, le propos, sous le sceau de la sincérité, est révélateur. Il pousse à considérer la question du 44 t sous deux angles opposés. Première version : le dossier n'est pas très loin d'aboutir. Dominique Perben en charge des transports depuis cinq semaines l'a classé parmi ses premières priorités, au motif que la France doit être en phase avec ses voisins européens (la Belgique et l'Italie sont à 44 t et l'Espagne projette de s'y convertir). Le contraire, il est vrai, serait étonnant. Les itinéraires autorisés à 44 t se multiplient sur les façades maritimes hexagonales et, même s'il est limité autour de zones portuaires (pour des ensembles articulés, trains routiers et porteurs-remorqueurs de plus de quatre essieux) autorisé par un décret de janvier 2004, le PTRA de 44 t progresse - de « façon rampante » disent les mauvaises langues - et fait
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