Finalement, le 27 juin, les ministres européens des Transports ont donné jusqu'au 1er janvier 2006 aux 29 pays concernés par la mise en place du chronotachygraphe électronique pour se préparer. Dans l'intervalle, les appareils analogiques pourront être utilisés mais tout véhicule équipé d'un « tacho » électronique sera reconnu conforme à la législation européenne à compter du 5 août. Cette période de tolérance arrachée par les ministres malgré l'opposition de Jacques Barrot, Commissaire européen des Transports, n'est pas une surprise. Sensible au niveau politique, ce dossier européen est encore loin d'être réglé au plan industriel et administratif.
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