Ils n'ont pas tous la cote

Avec 58 242 immatriculations en 2004, le marché du véhicule industriel d'occasion avait connu une bonne année. Sur les cinq premiers mois de 2005, les « immat » ont baissé de 2 %, en particulier sur le segment des tracteurs. À l'inverse, les semi-remorques et les bennes, favorisées par la bonne santé du BTP.

Des immatriculations des véhicules neufs toujours à un bon niveau (estimations à 49200 en 2005) et une attraction des poids lourds d'occasion vers l'étranger : indéniablement, le nombre de VO baisse sensiblement en France. Problème de prix ? Manque de visibilité sur l'offre ? Exigences accrues de la part des demandeurs ? Les paradoxes ne manquent pas sur ce commerce qui, d'abord, dépend du marché du neuf. « Nous sommes dans un cycle de renouvellement. Même en temps de crise, il faut renouveler le parc de véhicules », commente Jean-Michel Mercier de l'Observatoire du véhicule Industriel (OVI) pour expliquer en partie le niveau particulièrement élevé des reprises VO, malgré la faible dynamique des volumes d'occasion.

Au coeur de tout commerce, les prix sont restés stables avec une tendance à la baisse à court terme. Ma

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