La hausse continue du prix du gazole (3 centimes d'euro par litre en huit semaines ; +20 % sur douze mois) pendant l'été, a paraît-il fait bûcher le gouvernement Villepin pendant ses vacances. Surtout, il le rappelle à son devoir de résultat à la rentrée. Où il est très attendu. Pour - au moins - deux raisons. La première, sournoise, indique que le budget de l'Etat profite, par le biais de la fiscalité, d'entrées d'argent inespérées liées à l'inflation des prix à la pompe. Les « recettes d'opportunité » nourries mécaniquement par la TIPP et la TVA se montent à environ deux milliards d'euros supplémentaires. Cette cagnotte - qui sera évaluée par une commission indépendante à l'automne - ne saurait faire qu'un seul heureux en France. La seconde raison est limpide : devant la difficulté des entreprises dont le coût de revient dépend de la fluctuation des prix du carburant, aucun gouvernement ne peut se permettre de faire l'autruche. Refusant le retour de la TIPP flottante, l'équipe gouvernementale a le devoir de trouver une solution lisible, simple et efficace. Solution qui ne soit ni une usine à gaz ni un fardeau administratif, simplement conçue pour
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