Est-il trop tôt pour parler de pénurie ? En juin, puis en juillet, un certain nombre de donneurs d'ordre ont constaté (et déploré, selon les situations) un manque de véhicules disponibles dans l'Hexagone. Si la période estivale est propice au même constat chaque année, au dire de tous, la problématique a été nettement plus sensible en 2005. Le phénomène que beaucoup reconnaissent explicitement ne peut laisser indifférent et mérite d'être appréhendé dans ses causes et ses effets. Surtout s'il s'avère être structurel (et donc durable) et non conjoncturel, ce que nous indiqueront précisément les prochaines semaines d'activité. De ce point de vue, la campagne des betteraves et l'ampleur des appels d'offres à venir seront significatifs. Parmi les causes, se cumulent une réduction ou une stagnation des parcs des grands groupes (voir, par exemple, Giraud et Stef-TFE) et un recours massif à l'affrètement ; des cessations d'activité volontaires et liquidations d'entreprises par dizaine (lire notre enquête). S'ajoute un comportement plus récent et provoqué par la hausse des coûts : le choix de dire non, ce qui revient à faire un tri sélectif parmi les clien
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?