Dans le volumineux, j'ai constaté un manque de camions disponibles en juillet et en août, bien plus important que d'habitude. Il faudra attendre le 15 septembre pour savoir si c'est lié aux vacances ou si c'est le commencement d'une diminution des parcs. Dans l'immédiat, le manque de véhicules nous a permis de relever certains prix auprès des clients occasionnels (représentant 20 % de notre chiffre d'affaires), en pied de facture. Nous avons passé jusqu'à 7 % de hausse. Avec les clients réguliers (60 % du CA), c'est évidemment plus compliqué. Mais avons-nous d'autres choix que de vouloir renégocier ? La conjoncture que chacun connaît nous oblige à être gestionnaires, avant d'être transporteurs avec l'objectif de faire rouler les camions. C'est pourquoi en mai, nous avons passé des heures, avec mon épouse, à analyser chaque ligne et chaque marché. Ce travail a été essentiel : il nous a permis d'ajuster nos prix de revient en conséquence. Sur cette base, nous avons pu discuter avec les clients et argumenter la hausse de nos tarifs. Pour deux d'entre eux, parmi les plus importants, ça n'est pas passé. Nous les avons perdus. Tans pis ! Dans un portefeuille qu
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?