Il n'est pas besoin d'être médium pour le percevoir : les divers blocages de dépôts de carburants les 5 et 6 septembre, initiés par l'Unostra et rapidement annihilés par les forces de l'ordre, sont révélateurs d'un besoin d'être écoutés et... d'une impossibilité à être compris. Ces événements ont, une fois de plus, rappelé la difficulté à mobiliser à grande échelle et l'incapacité à peser sur les grandes décisions dans le temps présent. C'est-à-dire l'urgence que ressentent nombre d'entreprises. Face à la montée des périls, dont le prix du gazole est devenu l'épicentre, la profession, les organisations professionnelles, les entreprises... cherchent la bonne riposte. Et, à ce jour, elle n'a pas été trouvée. Pour deux raisons : les pouvoirs publics soufflent le chaud et le froid, avancent des solutions au compte-gouttes, mais chacun a bien compris que la marge de manoeuvre est étroite ; la profession avance divisée dans sa représentation. Dans ce contexte, trois catégories de transporteurs cohabitent : les révoltés, tentés de mener des actions musclées se réfèrant aux modes de revendication extrêmes des agriculteurs ou des pêcheurs ; les
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