Coup de colère, de main ou d'épée dans l'eau ?

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Coup de colère, de main ou d'épée dans l'eau ?

Les mesures prises par l'Etat pour alléger le surcoût qui pèse sur des transporteurs routiers, au tout premier rang des professionnels affectés par la hausse du prix des carburants, permettront-elles de désamorcer la crise ?

«Si le prix des carburants augmente encore, j'envisage de changer de métier » confie Gérald Senecat, transporteur à Blendecques (59), à La Voix du Nord (13/9). Interrogé lors de « l'opération escargot » menée à Lille à l'appel de l'Unostra Nord-Pas-de-Calais le 12 septembre, le dirigeant fait ses comptes : « Pour le 1er semestre, mes pertes s'élèvent à 40 000 euros ». Une situation qui l'a conduit à prendre place dans le convoi - composé d'une quarantaine de véhicules dont 25 poids lourds - des professionnels qui réclament des aides en battant le pavé. A quelques encablures, à Arras (62), les agriculteurs manifestaient eux aussi leur colère... à vélo. Leurs tracteurs étant, eux, tirés par des chevaux.

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