Dans le sec, les donneurs d'ordre ont des difficultés à trouver des camions et font appel aux spécialistes du frigorifique. On voit même le sec payer au même niveau que le frigo. On n'avait jamais vu ça ! Ce n'est pas sûr que ça dure mais le phénomène est révélateur d'un manque de véhicules disponibles qui perdure. En août, déjà, le problème avait été saisissant. Problème auquel nous échappons car nous n'affrétons quasiment jamais (1 % à 2 % du CA). Il faut dire que des transporteurs préfèrent stationner leurs véhicules plutôt que de travailler à perte. Et encore, beaucoup roulent en dessous de leur prix de revient. Faut-il rappeler que la hausse du carburant nous cloue tous au pilori ! Et les pieds de facture ne font que partiellement couvrir la hausse. Je suis d'ailleurs étonné par le calme général, aussi bien des transporteurs que des particuliers devant les prix des carburants à la pompe. C'est pourquoi nous n'hésitons pas dans l'entreprise à dire la réalité des chiffres d'exploitation. Ainsi, entre Pons et Toulouse, nos chauffeurs font quatre tours sur 44 heures hebdomadaires, avec les temps de chargement et déchargement. Alors qu'un chauf
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?