Le pouvoir de dire non

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Remarqué depuis cet été mais jugé ponctuel dans un premier temps, le manque de poids lourds disponibles se confirme dans l'Hexagone, au gré des témoignages dans différents secteurs d'activité. Faut-il parler de pénurie structurelle ? Le mot est lâché, lourd de conséquences. Les raisons qui expliquent le phénomène sont connues : défaillances d'entreprises (en augmentation sur les neuf premiers mois par rapport à 2004), radiations et cessations d'activité ont continué de laminer le nombre d'opérateurs. Lesquels ont subi plus que choisi leur « sortie ». L'autre raison de la pénurie est marquée du sceau de la maîtrise et du principe : beaucoup d'entreprises ont volontairement réduit leur flotte opérationnelle, faisant le choix de privilégier la marge plutôt que le volume. C'est une option logique de chef d'entreprise, soucieux du compte d'exploitation. Il lui revient de savoir (et de pouvoir) dire « non » à certains clients et frets. De ce point de vue, les appels d'offres et les enchères inversées ont fait évoluer les mentalités, voire servi de déclic. Face à la pression sur les tarifs qui peut pousser au second plan les conditions de la prestation

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