Le contrat de professionnalisation en pôle position

Petites ou grosses, les entreprises de transport ne maîtrisent pas encore, loin s'en faut, les nouveaux outils de formation instaurés par la loi du 4 mai 2004. En cause, le manque de recul et d'information. Pour l'heure, seul le contrat de qualification, qui s'inscrit naturellement dans la lignée du contrat de qualification, tire son épingle du jeu.

«Le plan de formation ? On le fait au jour le jour... ». Chez GLS (40 salariés) à Bordeaux, le développement de l'entreprise, née il y a quatre ans, mobilise toute l'énergie de ses fondateurs, Joël et Eve Gonzalez. « Nous grossissons tellement vite que nous avons toujours un train de retard », poursuit Eve Gonzales. La formation pourtant ne la laisse pas indifférente. Parmi les nouveaux dispositifs instaurés par la réforme, il en est un qui a sa préférence et de loin : le contrat de professionnalisation (CP). « Depuis notre création, explique-t-elle, nous avons toujours utilisé les contrats de qualification. Le dernier conclu s'achèvera le 4 décembre. Alors le contrat de professionnalisation a pris tout naturellement la suite. Mon mari sélectionne les jeunes et moi je m

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