Spécialisée dans le transport de carburant et de fioul, notre activité est très dépendante de la météo. Or, depuis début novembre les températures ont chuté. La réaction ne s'est pas faite attendre : les commandes de fioul se sont affolées. Déjà en août, avec la hausse de prix, quelques clients avaient pris les devants pour remplir leur cuve. Mais depuis, l'activité était redevenue normale. Le mois d'octobre avait été calme car il faisait doux, il était temps que l'hiver arrive ! À l'inverse, notre métier de transport d'hydrocarbures faiblit quand il fait froid. Les automobilistes roulent moins quand les températures baissent. Cela permet un équilibre entre nos deux spécialités. La stabilisation du prix du baril ces dernières semaines n'a pas influée sur nos livraisons. En ce qui nous concerne, nous établissons un pied de facture avec un trimestre de retard. S'il y a un secteur où les clients sont conscients du prix du carburant, c'est bien celui du transport d'hydrocarbures. Mon entreprise réalise plus de 60 % de son activité avec l'acheminement de matières dangereuses. Je n'ai pas trop de mal à faire accepter les pieds de factures par les pétrol
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