Dans un secteur connu pour son atomisation et son individualisme, les coopératives et groupements de transporteurs se répandent. Leur nombre a augmenté durant les deux dernières décennies, passant d'une quarantaine dans les années 80 à une centaine d'entités en 2004. Selon une étude du CNRS/Lyon 2, les modèles coopératifs rassemblent un millier d'entreprises. 2 à 3 % des artisans adhèrent à des coopératives, structures comptant souvent moins de 20 coopérateurs. Les groupements de pme réunissent, eux, autour de 10 % des entrepreneurs. Cette tendance à la hausse n'est pas surprenante. L'union faisant la force, face à des clients et des marchés organisés voire centralisés, le rapprochement sous une même bannière donne des atouts aux plans commercial et opérationnel, sans parler de la puissance d'achat face aux fournisseurs. Mais, pour chaque réseau, trois points demeurent critiques qui touchent aux évolutions quantitative, qualitative et à l'élection du « chef ». Sur le premier sujet, pour éviter la crise de croissance, tout réseau doit s'interroger sur sa taille, son « élargissement ». La question porte autant sur le profil des entrants que sur leu
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