«L'argent est comme le mercure, quand on essaie de l'attraper, il se dérobe ». L'adage s'applique à la lettre à l'actuel problème de la récupération de TVA sur les péages d'autoroutes entre 1996/2000. Malgré l'attente des chefs d'entreprise et le forcing fait par les organisations professionnelles, le dossier n'est pas réglé et le silence officiel devient assourdissant. Faut-il baisser la garde ? Bien sûr que non... Les professionnels comme leurs représentants syndicaux doivent maintenir la pression. Même si des signaux contradictoires laissent se fortifier un écran de fumée, le bon droit (un avis du Conseil d'Etat en juin) doit le dissiper. Chacun a bien compris que le milliard d'euros en suspens complique la situation du gouvernement et des services des finances. Le processus de privatisation pourrait, pourtant, permettre à l'Etat d'engranger plus qu'il n'escomptait (le chiffre de 14,5 MdEuros a été divulgué après réception des offres de reprise sur SANEF, APRR et ASF). Mais quelle est la position des repreneurs sur le sujet ? Le gouvernement a-t-il négocié avec eux la prise en charge partielle ou totale de cette « ardoise » ? Dans cette affaire de «
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