La récupération de la TVA sur les péages autoroutiers acquittée entre 1996 et 2000 n'a pas fini de faire couler de l'encre ni d'alimenter les aigreurs. « Les transporteurs sont profondément choqués par le silence des pouvoirs publics », interpelle la FNTR. « Sommes-nous encore dans un Etat de droit ? », s'interroge l'OTRE. « Le non respect des engagements serait un véritable casus belli », écrit l'Unostra. « Les transporteurs français victimes de la double peine », stigmatise l'UPR. Les organisations professionnelles savent que la partie devient ardue. Sur ce dossier qui « vaut » un milliard d'euros et qui mobilise l'entourage du Premier ministre, les oppositions se cristallisent. Les dernières informations laissent présager la mise en place d'obstructions, sous la forme d'amendement(s) au projet de loi de finances rectificative pour 2005. Tard dans la nuit, le 30 novembre, lors de l'émission France Europe Express, Thierry Breton, ministre de l'Économie et des Finances, avait exprimé la ligne de défense officielle : lui et ses services « ne font pas la même analyse » que les institutions juridiques, en l'occurence la Cour de justice europée
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